Alimentation de bébé : conseils pratiques

Alimentation du bébé

L’alimentation du bébé est un des principaux sujets de préoccupation des parents, encore plus quand il s’agit d’un premier-né. Dès la naissance, il vaut mieux être précautionneux quant à ce qu’on donne et ce qu’on ne devra pas donner aux nourrissons, en commençant par le choix du lait. Et même au cours des prochains mois, leur nourriture devra se diversifier afin de couvrir les besoins nutritionnels requis pour une bonne croissance au fil des âges. Cette diversification se fait de façon progressive et en douceur pour ne pas créer des allergies ou des intolérances.

L’alimentation au berceau : de 0 à 6 mois

L’idéal reste l’allaitement maternel exclusif. En effet, le lait maternel contient tous les éléments nutritifs : protéines et vitamines, hormis les vitamines D et K qui doivent être données en complément ; les sels minéraux et graisse nécessaires au bon développement du nourrisson. Encore plus important, ce qui le différencie du lait artificiel, c’est l’apport en anticorps. Ces molécules qui renforcent le système immunitaire et préviennent les potentiels risques de maladie en limitant les infections et les allergies qui peuvent affecter son enfance. Néanmoins, pour les mères avec une montée de lait insuffisante, pour celles avec un bébé présentant des signes d’intolérance ou tout simplement pour celles qui veulent, par choix, trouver une alternative, il existe les laits du premier âge. Autres laits spéciaux pour bébés spéciaux : les laits hypoallergéniques pour les nouveau-nés qui présentent une hypersensibilité à un constituant et les laits sans lactose en cas de diarrhées chez les bébés intolérants au lactose. Pour ces bébés, cette intolérance peut être initialement absente et n’apparaître qu’après plusieurs tétées. Voir alimentation et petite enfance.

L’âge propice aux diversifications alimentaires : de 6 mois à 12 mois

L’apport lacté est progressivement remplacé par un apport plus solide. Au début, pour une meilleure transition, donner des légumes en purée, en petits pots retrouvés en pharmacie, au supermarché ou faits maison. Dans ce cas, sauf refus de manger, il faudrait de préférence ne pas ajouter du sel pour familiariser le bébé au goût des légumes. Commencer à donner des fruits en compote, sans sucre ajouté et en quantité progressive, débutée par un ou deux cuillerées à soupe au déjeuner ou au goûter. Eviter les fruits exotiques comme le kiwi et l’ananas. Ne pas abuser des jus de fruits, toujours privilégier l’eau et le lait. Maintenir l’allaitement maternel ou bien passer aux préparations de suite par du lait «deuxième âge». Ne donner des desserts lactés, yaourts ou fromages, qu’après un repas sans lait. Les farines se donnent à dose progressives et sans gluten. Ensuite, on relaye par des céréales telles que le riz, le pain, les pâtes et les biscuits. Concernant les protéines, elles sont délivrées par les viandes blanches, et les poissons débutant à 10 g.

Début de la petite enfance : au-delà de 1 an

Au terme de sa première année de vie, l’enfant a déjà quelques préférences alimentaires. Il pourra désormais boire jusqu’à 500 ml par jour soit du lait de croissance qui sera valable jusqu’à trois ans, soit du lait de vache entier. Commencer à arrêter les purées et tester des aliments semi-solides, en petits morceaux pour varier les saveurs, mais seulement après l’apparition des 6 premières dents. Puis solides, proches de ceux pris par l’adulte, mais en plus tendres comme des légumes, des volailles, et des poissons biens cuits vers 2 – 3 ans. On pourra aussi introduire les œufs à raison d’une fois par semaine. Cependant, garder comme interdit les huiles végétales comme l’huile d’arachide, les chips et cacahuètes ainsi que les gâteaux qui ne sont pas encore pour bébés. L’introduction de ces aliments avant l’âge de 2 ans pourrait entraîner des allergies définitives qui peuvent être évitées. L’enfant peut débuter à prendre le repas familial, et même avoir plus d’autonomie en essayant de tenir sa propre cuillère.

Les erreurs à éviter

Pendant la période de transition alimentaire, ne pas forcer l’enfant à manger ou à finir son repas, mais passer à un autre et le lui reproposer, si possible ultérieurement en changeant le mode de présentation de l’assiette, le mode de cuisson et les assaisonnements. Bien doser les farines de par le risque de surpoids ou de météorisme abdominal qui peut lui causer des douleurs ou diminuer son appétit. Ne pas abuser également des protides, si trop en excès, elles peuvent provoquer une diarrhée. Eviter les boissons gazeuses et le sirop. Dans tous les cas, ne jamais laisser le bébé sans surveillance au risque de faire un accident comme une fausse route. Se rappeler que chaque enfant est unique, et qu’il se peut que les standards alimentaires ne lui conviennent pas. En cas de doute, il est toujours préférable de consulter un pédiatre qui pourra conseiller sur les besoins alimentaires spécifiques du bébé tout en effectuant un suivi de sa croissance.

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