S’occuper durant 12 jours

Publié le : 15 novembre 20173 mins de lecture

Il n’y aura pas de photo pour illustrer ce post.
Le motif en est que l’activité du jour – du matin même – était d’aller à la piscine.
…et que non je ne prends jamais d’appareil-photo au risque de lui faire prendre l’eau, de vous montrer nos magnifiques bonnets plastiques assortis à nos maillots, ou d’immortaliser la cellulite de mes cuisses.
Les filles avaient réclamé la piscine, à juste titre, nous n’y étions pas allées ensemble depuis plusieurs mois et puisque la plage est loin…
Et il se trouve que le complexe auquel nous sommes allées – à pieds (en plus) – regroupe bassin olympique, plongeoir, piscine enfant, pataugeoire et…toboggan géant.
Vous savez les toboggans faits juste pour le plaisir de glisser et qui vous font tourner et tourner avant de vous jeter à l’arrivée.
Et bien en plus, il était ouvert.
Cris de joie des minettes qui en sont privées les samedi où il nous arrive d’aller fréquenter ces installations sportives, où la densité de fréquentation empêche toute glissade intempestive.
Oh la joie d’être ici pendant les vacances, profitant avec frénésie – et sans faire la queue – de l’escalier haut (si haut) – permettant d’accéder au jeu géant.
D’habitude ma princesse Leïla est la seule à s’y risquer, Chipounette étant considéré comme trop jeune ou trop petite selon l’humeur.
Mais ayant pratiqué des exercices de ce genre l’été dernier avec succès, je l’ai laissé grimper toute seule, après avoir bien validé qu’une fois arrivée tout en haut elle ne resterait pas coincée terrorisée.
Après un temps infiniment long à la regarder monter l’escalier, j’ai eu le bonheur de l’entendre crier d’une allégresse frayeur, signe distinctif de son départ, avant de la recueillir à l’arrivée me déclarer ‘Maman tu sais, j’ai presque pas crié ! Même pas tout le chemin !’..et de partir recommencer.

Entre nous ce que je préfère dans cette activité, c’est l’assurance d’un après midi tranquille ensuite, toute énergie enfantine semblant éteinte à la sortie du vestiaire.
Ouf.
Et tant mieux parce que j’ai profité de l’après midi pour essayer de concocter un programme qui puisse remplir les 12 jours à venir.
Demain est un autre jour.

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